Trois journées d’étude pour mieux comprendre et intervenir
dans la problématique des abus sexuels intrafamiliaux
Avec les intervenants de Kaléidos
Chaque journée d’étude permettra d’acquérir des repères fondamentaux pour appréhender ces situations particulièrement dramatiques où un enfant a été abusé sexuellement par une personne proche.
Première journée : le 18 septembre 2014
L’inceste : comment ce drame arrive-t-il ?
Par Claude SERON
Lorsqu’un inceste est dévoilé, l’incrédulité et l’incompréhension sont souvent de mise. Pour dépasser l’horreur et l’effroi qu’inspire cette situation et être en mesure de venir en aide à la famille, il s’agit pour le professionnel d’être porteur d’une connaissance et d’une compréhension des dynamiques incestueuses. Comment un être humain en arrive-t-il à s’en prendre sexuellement à son enfant ? Comment se fait-il que l’entourage n’ait rien remarqué ? Pourquoi l’enfant ne s’est-il pas opposé ?
Programme détaillé et inscription
Deuxième journée : le 9 octobre 2014
Mieux comprendre ce que vivent les victimes d’abus sexuels
Par Samira Bourhaba
Que vit un enfant victime d’abus sexuel, enfermé dans le secret, manipulé par un adulte dont il attend affection et protection ? Quelles sont les conséquences, à court et à long terme, sur la représentation qu’il a de lui, sur sa sexualité, son rapport au corps, sur sa façon d’être en relation avec les autres ? Quels sont les symptômes qui doivent attirer l’attention du professionnel ? Comment peut-on alléger les séquelles à court, moyen et long terme des abus subis ? Enfin, quels sont les facteurs et les ressources sur lesquels s’appuyer pour aider la victime à s’en sortir ?
Programme détaillé et inscription
Troisième journée : le 23 octobre 2014
La reconstruction du lien auteur-victime après l’inceste est-elle possible ?
Par Yves STEVENS
En tant qu’intervenants, il nous est régulièrement demandé d’organiser, à la demande de l’auteur, du parent non protecteur et/ou de l’enfant lui-même, une reprise de contact entre l’enfant abusé et son parent abuseur. Si cette demande peut choquer le professionnel qui se souvient des faits abusifs, il ne peut pourtant se contenter d’une prise de position idéologique sur ce sujet. Comment réfléchir collectivement à cette décision ? En prenant en compte quels facteurs ? Quels sont les risques d’une reprise de contact ? Quelles difficultés peuvent émerger si l’on refuse des contacts à une victime qui les souhaite ? Quel sens peut-on donner à ces rencontres (ou à l’absence de rencontre) ? Quel est le travail à réaliser en amont avec l’auteur pour que cela profite à l’enfant ?